Zéro noir malgré des dépenses supplémentaires de 301 millions – le canton a besoin d’investissements ciblés et d’une budgétisation plus précise

Zéro noir malgré des dépenses supplémentaires de 301 millions – le canton a besoin d’investissements ciblés et d’une budgétisation plus précise

Les comptes annuels 2024 du canton de Berne présentent des ombres et des lumières : malgré des dépenses supplémentaires de près d’un tiers de milliard de francs, un excédent de dépenses modéré de seulement 11 millions de francs a pu être réalisé. Les Vert’libéraux considèrent ce résultat comme réjouissant, mais estiment qu’il est urgent d’agir en matière de discipline budgétaire et d’investissements.

Réduire rapidement l’accumulation des investissements
Alors que les dépenses ont dépassé le budget de 301 millions de francs, les investissements nets sont restés inférieurs aux prévisions avec 481 millions de francs. Un signe alarmant, selon Tobias Vögeli, député vert’libéral : « C’est paradoxal : nous devrions investir à plein régime dans notre avenir, notamment dans la protection du climat où d’importants projets nous attendent. Cependant, le retard d’investissement nous freine – et au lieu de le réduire résolument, le canton est à nouveau en dessous des valeurs prévues ». Pour ne pas perdre le contact, il faut faire mieux à l’avenir.

Remettre en question les structures de manière critique
Une analyse comparative actuelle des dépenses cantonales montre un potentiel d’optimisation clair. « Il ne suffit pas de procéder à des ajustements ponctuels – le canton doit systématiquement examiner où des gains d’efficacité sont possibles sans mettre en danger le service public », souligne Tamara Jost.

 

Les Vert’libéraux demandent un examen critique des structures existantes et font référence aux doublons inutiles, par exemple dans l’administration. « Un exemple d’une telle optimisation est la présence de deux offices des poursuites dans l’Oberland, alors que chaque autre région se contente d’un seul », explique Vögeli. Ces moyens pourraient être mieux utilisés pour des investissements d’avenir dont le besoin est urgent. Les défis dans le domaine de la santé et de la protection du climat exigent une action déterminée. « Si nous continuons à nous accrocher à des structures obsolètes, nous mettons en péril la marge de manœuvre financière pour investir dans un avenir durable et stable », avertit Jost.

Le respect du budget, clé d’une plus grande marge de manœuvre
L’excédent de dépenses modéré des comptes annuels 2024 est principalement dû à des recettes plus élevées que prévu. Pour les Vert’libéraux, cela montre que la budgétisation des dépenses doit être plus précise. Ce n’est qu’ainsi qu’une marge de manœuvre dégagée peut être utilisée de manière ciblée.

Les Vert’libéraux s’engagent donc pour une priorisation intelligente des moyens : moins de dépenses dans des structures inefficaces, plus d’investissements ciblés dans l’innovation, la protection du climat et des soins de santé durables. Pour y parvenir, le gouvernement doit toutefois mieux orienter ses dépenses en fonction du budget.

Contact :

  • Tamara Jost, députée au Grand Conseil : 079 955 86 02
  • Tobias Vögeli, député au Grand Conseil : 078 743 53 99