Préserver la qualité, réduire les coûts

Nous voulons un système de santé qui garantisse les soins de toute la population et soutienne en même temps la responsabilité individuelle et la prévention. Nous soutenons le principe d’un système de caisses maladie basé sur la liberté de choix et la concurrence. Il faut éliminer les incitations biaisées du système actuel.

Santé

Notre système de santé doit prendre en charge toute la population, tout en promouvant la responsabilité individuelle et la prévention. Nous soutenons le principe d’un système de caisses maladie basé sur la liberté de choix et la concurrence. Il faut éliminer les incitations biaisées du système actuel. Une compensation efficace des risques entre les assureurs ainsi qu’une remise en cause de l’obligation de contracter entre les assureurs et les fournisseurs de prestations s’imposent. Nous observons avec inquiétude l’augmentation constante des coûts de la santé. Les raisons principales en sont le vieillissement démographique, la multiplication des méthodes de traitement, la concentration des médecins en ville, une planification hospitalière parfois inefficace ainsi que les prix des médicaments. Une centralisation de certaines prestations de la médecine de pointe permettrait de mieux maîtriser les dépenses de santé. Nous soutenons donc un système de santé intercantonal coordonné.


Les droits des patients doivent être renforcés et les patients mieux informés de leurs droits. La confrontation avec la maladie et la mort doit être abordée sans tabou. Les directives anticipées devraient permettre de réduire les mesures discutables et coûteuses de prolongement de la vie. La médecine conventionnelle et les médecines complémentaires sont à traiter sur pied d’égalité. Le transfert des données médicales nécessaires dans l’intérêt des patients doit respecter à tout moment le principe de la protection des données.

 

Politique en matière de drogue

En matière de politique à l’égard des drogues, nous soutenons la politique éprouvée des quatre piliers, laquelle repose sur la prévention, le traitement, la réduction des risques et la répression. L'objectif premier est de dissuader les individus de tomber dans la dépendance. Des soins de qualité et des journées bien réglées devraient inciter, si possible, les toxicomanes à sortir de la dépendance. Nous voulons combattre rigoureusement le trafic des drogues illégales. En revanche, la répression ne s’avérant pas efficace face aux toxicomanes, il vaudrait mieux légaliser les drogues douces comme le cannabis, et les imposer fiscalement, comme le sont aujourd’hui le tabac et l’alcool, sans négliger la protection des mineurs.