Mercredi, 11 août 2021

Une protection de l’environnement à la hauteur des défis actuels

Le contre-projet à l'initiative pour les glaciers présenté aujourd'hui par le Conseil fédéral va dans la bonne direction, mais n’est pas assez ambitieux. Les vert’libéraux avaient pourtant proposé un contre-projet allant plus loin lors de la phase de consultation. Le dernier rapport du GIEC a une fois de plus mis en évidence le besoin urgent de passer de la parole aux actes. « Il est de la responsabilité de la Suisse d’agir rapidement en jouant un rôle de pionnier au niveau international. Pour le climat, mais aussi pour que la Suisse se distingue en tant que centre d’affaires et de recherche de premier ordre. » a déclaré le président des vert’libéraux, Jürg Grossen. Les vert’libéraux s’engageront parallèlement pour des mesures rapides à intégrer directement au niveau de la loi. Avec leur stratégie climatique « Cool Down 2040 », les vert‘libéraux ouvrent la voie vers la Suisse de l’avenir en proposant des mesures réalisables et concrètes.

Les vert’libéraux saluent le fait que le conseil fédéral se soit saisi du dossier concernant l'initiative pour les glaciers. Sur ce dossier, le parti progressiste est d’avis qu’il faut inclure une grande partie du texte de l'initiative dans un contre-projet direct. Dans son contre-projet, le conseil fédéral propose beaucoup des mesures importantes pour lutter contre le changement climatique. Il s'est de plus engagé en faveur de l'objectif zéro carbone pour 2050 et souhaite ancrer dans la constitution la limitation des risques et des effets du changement climatique. Parallèlement, il est acté que la consommation d’énergie fossile sera impérativement réduite. Cependant, l'objectif de réduction que s’est fixé le Conseil fédéral est insuffisant pour atteindre ces buts. Pour cette raison, les vert’libéraux préfèrent fixer un objectif plus proche de celui proposé par l’initiative pour les glaciers.

 

Les vert’libéraux exigent des objectifs plus ambitieux

 

Les vert’ libéraux reconnaissent qu'il sera difficile de remplacer l’intégralité des énergies fossiles. Pour cette raison, une compensation fiable des émissions de gaz à effet de serre devra être possible. De plus, le conseil fédéral tient compte à juste titre du fait qu'il existe d'autres gaz à effet de serre que ceux émis par les carburants, dont les effets doivent également être compensés.

Contrairement à la position défendue par le conseil fédéral et celle de l’initiative, les vert’libéraux ne sont pas d’avis pas que le mécanisme de compensation des émissions de gaz à effet de serre doit être mis en œuvre uniquement par des « puits de gaz à effets de serre sûrs. » En effet, une telle formulation exclurait de facto l'utilisation de carburants synthétiques.

Les vert’libéraux partagent l’avis du conseil fédéral et des initiants sur le fait que la politique climatique doit tenir compte de tous les paramètres, tels que le renforcement de l'économie nationale, l’intégration sociale, mais aussi les différences entre régions. Cependant, les vert’libéraux souhaiteraient une reformulation du régime légal qui sera appliqué aux zones de montagne et périphériques en des termes plus généraux que ceux proposés par le conseil fédéral.

En plus de compenser un maximum d’émissions en Suisse, les vert’libéraux s’engageront pour que toutes les émissions créées en Suisse (y compris les émissions grises importées) soient compensées. Sans ces durcissements, l'objectif de zéro carbone ne pourra simplement pas être atteint d’ici 2040. Enfin, les vert’libéraux défendent une meilleure collaboration internationale pour atteindre les objectifs climatiques globaux. La Suisse est pleine d’atouts, il faut maintenant les utiliser pour devenir un leader de la transition écologique.